C’est avec la quatrième édition des célèbres Salomon Speedcross que j’entre dans le monde des chaussures de trail. C’est en effet ma première paire de vraies chaussures de trail running. L’avis qui suit sera donc celui d’un amateur dans le milieu, car je ne fais que mes débuts dans la discipline et les premières sensations éprouvées avec les Salomon n’entreront pas dans le détail et seront somme toute subjectives.
La Salomon Speedcross 4 CS est une chaussure aux nombreuses vertus. Accrocheuse, confortable, très bon maintient, elle fait quasi l’unanimité dans le monde du trail, c’est une des chaussures les plus vendues et le modèle phare de Salomon. Tous ces arguments m’ont donc bien aidé pour faire un choix, un peu perdu dans les dizaines de modèles que les marques liées à la discipline proposent.
Je pensais au départ partir sur l’ancien modèle, la Speedcross 3 pour une question de budget, mais j’ai trouvé une bonne affaire en ligne qui m’a fait payer ces chaussures seulement 90€ port compris. Question pointure, je me suis basé sur mes paires de New Balance qui ont toujours été parfaites en 47 (oui ça commence à faire de la surface), mais j’ai également pris en compte les avis en ligne à propos de Salomon sur le fait que la marque finno-française taillerait un peu petit. C’est donc du 47 1/3 que j’ai commandé car si j’ai bien compris Salomon fonctionne par pas de 2/3 de pointure. Plutôt sympa.
Découverte des chaussures
Les Speedcross ont un look presque à part, on pourrait penser à des chaussures light de randonnée avec leurs crampons qui remontent jusque sur le devant de la chaussure. Elles sont aisément reconnaissables. Mais lorsqu’on les a en main – même en 47 ou devrais-je dire surtout en 47 – elles se montrent très fines et élégantes. Leur aspect tout en longueur m’a fait un peu peur, sont-elles de la bonne taille, le chausson sera-t-il assez large? Pour le savoir, il suffisait de les enfiler. Et là, un autre mot qui revient souvent lorsque l’on parle de Salomon s’est fait évidence : confort. Il s’agit littéralement de rentrer dans des chaussons. On ressent immédiatement le côté carrément douillet, la chaussure qui s’adapte à votre pied et un super maintient grâce à la technologie Sensifit qui enveloppe le pied.
Le berceau de talon associe l’EVA et une mousse OrthoLite (brevet Salomon) qui crée un environnement plus sec et sain sous le pied, avec des matériaux recyclés. A noter que Salomon indique que son système OrthoLite ne peut se détériorer ni perdre de son efficacité avec le temps. Côté drop, on est à 10 mm, donc un bon amorti à priori, accentué grâce à la semelle intermédiaire Lightweight Muscle, une bande EVA moulée assurant stabilité en plus de l’amorti.
Autre point forts de la Speedcross, le système de laçage Quicklace, simple et efficace, en un seul geste vos chaussures sont ajustées. Facile et rapide à mettre comme à retirer, je connaissais déjà avec mes chaussures de vélo Shimano qui ont ce même type de laçage. En plus les lacets ne se baladent pas durant la course car une petite poche est prévue pour ranger leurs extrémités. Bon point, à voir si ceux-ci y restent avec le temps.
On continue ce tour avec le paramètre protection du pied. Celle-ci est assurée à la fois par le pare-pierres TPU qui protège sur les terrains plus accidentés et un mesh anti-débris qui permet d’éviter que des corps étrangers se coincent entre votre pied et la chaussure. Ce dernier système est bien sympa, il n’est pas rare d’avoir des petits cailloux ou des brindilles qui s’insèrent dans le chausson, quoi de plus désagréable !
La semelle extérieure quant à elle est brevetée Contagrip Wet Traction, dotée de crampons profonds et d’une gomme souple, garantissant une adhérence sans faille et une durée de vie plus importante sur ce modèle. Pour terminer, parmi les variantes de la Speedcross j’ai choisi le modèle CS (pour ClimaShield), une sorte de Gore-Tex made in Salomon, qui protège des intempéries, tout en laissant respirer le pied et en apportant un séchage rapide de la zone de l’avant-pied. Légèrement moins chère que la version GTX (Gore-Tex), j’ai hâte de tester ce point là.
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